Le syndrome du canal carpien est une pathologie très fréquente, surtout dans les professions dites « manuelles ». L’utilisation fréquente, intensive, des mains sollicite mécaniquement cette région. Ce qui est susceptible de générer ce syndrome. Dans certains cas, on n’observe pas de cause évidente, sinon une constitution étroite du canal.
Cette pathologie s’explique par l’anatomie du poignet. Le nerf médian passe, avec d’autres structures tendineuses sous le ligament annulaire (transverse) du carpe.
Le tunnel (ou canal carpien ) est donc constitué sur la face antérieure par ce ligament transverse et en arrière par les structures osseuses du carpe (partie proximale de la main). Ceci limite relativement l’espace disponible et donc, le moindre épaississement tissulaire augmente la pression sur les structures qui traversent le canal.
Des mouvements répétitifs des mains sollicitent particulièrement les tendons et favorisent ainsi l’apparition de pathologies canalaires.
La symptomatologie du syndrome du canal carpien est bien connue : des sensations de picotements et/ou d’endormissement (paresthésies) dans les 3 premiers doigts (face palmaire), une perte de force et de précision (parésies) des mouvements de préhension (opposition du pouce). Il s’agit en d’une perte de qualité des signaux transmis par le nerf (signaux montants -> sensibilité / signaux descendants -> ordres moteurs) liés à la compression dans le canal.
Un examen électroneuromyographique (ENMG) peut objectiver et quantifier cette perte de signal.
Les traitements peuvent rester conservateurs, avec des anti-inflamamtoitres (oraux ou infiltrations) dont l’objectif sera de décomprimer les tissus, de la kinésithérapie pour relächer et ouvrir les structures canalaires, du repos (orthèse, arrêt de travail).
Lorsque la compression est importante, une option chirurgicale peut être proposée. Elle consiste globalement à une réssection du ligament transverse, ce qui va offrir de la place aux tissus intracanalaires. Les cas de récidive post opératoires ne sont malheureusement pas rares. La présence de tissus cicatriciels et la reprise des mouvements répétitifs peuvent les expliquer.
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