Troubles de la respiration dus à l’inhalation de substances toxiques ou irritantes.
De la rhinite allergique, en passant par l’asthme au cancer du poumon : les affections respiratoires reconnues en tant que maladie professionnelle par Fedris, l’Agence fédérale des risques professionnels, sont nombreuses.
Les facteurs de risque
Les facteurs de risque ne manquent pas :
- Les poussières de bois qui peuvent provoquer des affections cancéreuses des voies respiratoires supérieures ou des troubles respiratoires de caractère allergique.
- L’exposition aux antibiotiques qui peuvent provoquer des allergies respiratoires chez les professionnels de la santé, dans le cas de figure où les antibiotiques sont administrés sous forme d’aérosol ou manipulés sous forme de poudre.
- L’asthme lié aux désinfectants hospitaliers.
- Les fumées de soudage de métaux qui peuvent être à l’origine d’intoxications, avec à la clef des pathologies chroniques ou aiguës (bronchite chronique, asthme, cancer bronco-pulmonaire, atteinte du système nerveux central).
- La poussière émanant des travaux, bien trop souvent sous-estimée quant à sa toxicité. Avec la fermeture des charbonnages on pensait voir disparaître des maladies liées à la poussière telles que la silicose du mineur. Et pourtant, les travailleurs issus du secteur du bâtiment, de la métallurgie, de la porcelaine, du bois ou encore les prothésistes dentaires sont toujours confrontés aux poussières et ce, malgré les avancées réalisées en matière de prévention.
- L’exposition à l’amiante qui peut engendrer des affections de la plèvre et du péricarde. Sans oublier le mésothéliome, une forme rare et agressive de cancer qui atteint le revêtement des poumons, à savoir la plèvre et le cancer bronchique qui désigne une tumeur maligne du poumon.
- Les poussières de métaux durs entraînant des affections broncho-pulmonaires.
- La farine qui peut être à la base de la farinose, l’asthme du boulanger.
- L’inhalation de poussières de coton, de lin, de chanvre, de jute,… qui engendre son lot de maladies pulmonaires.
- Etc.
Les professionnelles du nettoyage et les pompiers particulièrement exposées
Une étude norvégienne a démontré le déclin de la fonction pulmonaire chez les professionnelles du nettoyage dont l’exposition aux substances toxiques tels que l’eau de javel et l’ammoniaque équivaut à 20 cigarettes fumées par jour durant 10 à 20 ans.
Tout aussi inquiétant, c’est que ce déclin des capacités pulmonaires a également été constaté, dans une moindre mesure comparé aux professionnels du secteur, chez des femmes qui font le ménage chez elles, à titre strictement privé.
N’oublions pas également d’évoquer les pompiers particulièrement exposés aux particules et aux produits toxiques durant leurs interventions. Comparé au reste de la population, les hommes et les femmes du feu ont 20% de risque supplémentaire de contracter une maladie telle qu’un cancer des poumons ou de la gorge.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
La bronchopneumopathie chronique obstructive touche 400.000 personnes en Belgique. Il s’agit d’un ensemble de maladies respiratoires chroniques qui provoquent une inflammation chronique au niveau des voies respiratoires ainsi qu’une limitation du débit d’air. Des symptômes qui s’aggravent avec le temps, dans la mesure où la détérioration des tissus pulmonaires et des bronches, va altérer l’oxygénation du corps. Un manque d’oxygénation qui va progressivement toucher tous les organes.
La BPCO est incurable, elle affecte 90% des fumeurs et pour les 10% restant, à savoir 40.000 personnes exposées à des polluants tels que les solvants, les poussières de ciment, des produits agricoles, la pollution de l’atmosphère via les hydrocarbures.
Au rayon des premiers symptômes, il y a la toux, l’essoufflement à l’effort, les crachats qui peuvent faire penser à une bronchite chronique. À la différence près que ces symptômes vont s’aggraver avec le temps.
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