On évoque très souvent les conditions de travail difficiles du personnel soignant que ce soit en milieu hospitalier (gériatrie, urgences, soins intensifs,…), au sein des maisons de repos ou encore dans le cadre de soins prodigués à domicile. En Belgique, au niveau des hôpitaux, il y a environ une infirmière pour 10 patients. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le métier n’est pas de tout repos.
Le quotidien des infirmières et infirmiers est rythmé par les nombreuses tâches de manutention, dont le déplacement et les soins prodigués aux patients, qui pèsent sur le personnel soignant au fil des années. Entre les pathologies des membres supérieurs telles que les tendinites au niveau du coude par exemple et les neuropathies, en passant par les lombarthroses, les radiculalgies, le métier n’épargne pas le corps.
Des gestes contraignants et répétitifs
Soulever le patient, le déplacer, le repositionner afin de garantir sa sécurité et son confort, le laver, le nourrir,…, une manutention qui requière des gestes contraignants pour le physique du personnel soignant. Ces contraintes pèsent incontestablement sur le corps des professionnels des soins de santé au fil du temps. Plus de 70% du personnel infirmier serait affecté chaque année au niveau du dos notamment.
Garder les bras levés au-dessus de la hauteur des épaules, plier ou tordre le poignet, se maintenir avec le dos ou la nuque penchés en avant sont autant de positions contraignantes qui, si elles sont combinées à un port de charge, augmentent l’impact sur les muscules, les tendons, les ligaments et les articulations des infirmiers et infirmières. Si ces postures sont répétées dans le temps et ce, de manière prolongée, le risque de développer des troubles musculosquelettiques est accru.
Troubles musculosquelettiques
Les troubles musculosquelettiques regroupent les troubles de l’appareil locomoteur au niveau des muscles, des tendons et des nerfs. Provoquant des tendinites, lombalgies, syndromes du canal carpien, épicondylites, etc. Autant de maladies qui sont liées aux gestes contraignants que requière votre profession et qui se traduisent par des symptômes tels que des douleurs, des raideurs, une perte de force, réduisant les capacités du personnel soignant.
Sans parler de l’impact du travail de nuit sur la santé, avec des études qui soulignent que 40 années de travail de nuit augmentent le risque de développer un diabète de type 2 ainsi que des maladies cardio-vasculaires de 7 à 8%.
Et vous ?
Si vous pensez que votre activité professionnelle a engendré chez vous des tendinites des membres supérieurs, des syndromes neurologiques canalaires (carpien, cubital,..) ou encore des problèmes lombaires, vous pouvez toujours remplir notre formulaire en ligne afin que l’un de nos experts puisse vous contacter et vous donner un premier avis personnel et confidentiel sans engagement.