La profession de carreleur, comme bon nombre de métiers du secteur du bâtiment, sollicite l’organisme de manière très importante. Sa particularité est le travail au sol (bien que des surfaces verticales soient carrelées également) qui génère une hypersollicitation de différentes structures corporelles.
Ces positions de travail au sol impliquent des postures défavorables délétères pour le dos (flexion), et bien sûr pour les genoux (à genoux, accroupi).
Les ports de charges par manipulation de sacs de colles, pavés (la mode est aux grands pavés) et autres matériaux et outils sollicitent intensément le dos et les bras.
Les manipulations incessantes (matériaux, outils, etc..) sollicitent les bras et les mains de manière intensive et quasi continue. L’utilisation d’outils vibrants (disqueuse, mélangeuses, etc..), tout comme le travail dans des conditions climatiques parfois difficile (froid, humidité) majorent ces sollicitations.
Ces sollicitations, à force de répétition peuvent générer des pathologies ostéo-articulaires, musculaires, voire neurologiques. On recense malheureusement nombres de lombalgies, d’arthroses des genoux, de tendinites ou de neuropathies canalaires des membres supérieurs chez les carreleurs.
L’amélioration de ces conditions de travail est assez difficile. Toutefois certains outils peuvent un tant soit peu aider, même si leur mise en œuvre est parfois compliquée.
Un amortissement du contact avec le sol, grâce à des genouillères, rend la position à genoux moins agressive. Un appui au sol de la main, qui n’ « opère » pas, soulage les pressions subies par la colonne lombaire et les genoux. Des dispositifs qui s’apparentent à des traineaux existent. Ils facilitent grandement les déplacements au sol en soulageant les genoux et le dos. Certains carreleurs ingénieux se confectionnent des potences sur roulettes auxquelles ils suspendent leur tronc dans un harnais pour pouvoir travailler des deux mains.
Les ports de charges peuvent être atténués par la réduction des contenants (sacs plus petits), grâce à l’utilisation de palans ou autres outils de manipulation. L’utilisation d’outils electriques ou pneumatiques modernes diminue l’impact vibratoire sur le corps.
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